Bon, le blog touche bientôt à sa fin : en prévision -si ça vous dit- : un post résumé de mon voyage incluant des témoignages de mes amis de là-bas.

D’ailleurs si vous avez des idées pour « comment faire pour que mon blog continue à vivre sans moi » je suis preneur.
Je pense par exemple à des posts d’autres personnes qui sont au canada et qui ont envie de s’exprimer sans créer de blog perso ?
Qu’en pensez vous ?

Et pour bientôt (ça c’est sur), un post sur « comment se préparer avant de faire le grand saut et comment on vit là-bas » ;)

Voila la sale tête que je tire après avoir dormi dans un « vrai » lit :D

(Activation du mode québécois)


La voiture est toujours la et attends bien sagement que je la ramène au centre ville :)
Et crisse que ce ne fut pas facile de la ramener au garage, car la majorité des rues du centre ville ont beau être sur le modèle route en sens unique d’un coté puis de l’autre. En tant qu’utilisateur des transports en communs, je connais à peu près l’enchaînement des rues, mais pas du tout, ou vraiment très peu le sens de route. Peut être car sur le trottoir y’a pas de sens et que donc ça ne gène nullement … Donc j’arrive sur Sherbrooke tout content, mais au niveau de mc gill, je m’aperçois que depuis Sherbrooke je ne vais pas pouvoir tourner facilement sur mckay, car depuis Sherbrooke, il y a très peu de rues, où l’on peut tourner à gauche, car la rue est à double sens. C’est pourquoi j’ai l’idée de prendre à droite, pour prendre la rue plus haut et tourner à gauche après. Quelle mauvaise idée m’a prise !!! Je ne peux pas reprendre de rue plus haut et pire que ça, je me retrouve à être oblige de faire le tour de McGill. Calice, me v’la ti pas retourner au point de départ St-Denis / Sherbrooke ou presque !!! Qui c’est l’asti de chien sale qui a conçu le plan de route de Mtl, je lui présenterai celui de NYC moué. A part Broadway, il a fait du bon boulot lui !!!! Quossé qu’il avait dans la tête quand il a fait ço ? Quoi qu’il arrive j’ai appris de mon petit tour et je vais sur de Maisonneuve et cette fois ci ça marche mieux et je peux enfin retourner la voiture à l’agence de location via route. Ouf !!! C’tait pas facile pantoute tout ça !

(Euh en fait je vais désactiver le mode québécois, car bien que cela soit charmant à lire, mais ce n’est pas des plus naturels pour moi d’écrire comme ça)


Donc après avoir enfin réussi à ramener la voiture je passe chez olivier, qui comme moi prend son appart en photo une dernière fois. Il devait y avoir François et Denis pour la séance récupération de données (càd photos de notre voyage). Mais mon petit tour dans la ville, a décalé un peu mon planning si bien que je ne suis pas à l’heure du RDV et François est déjà reparti pour le labo.

Remarquez les affaires des François dans le coin :) Malheureusement pour lui, Lydie lors de notre excursion en Gaspésie a trouver des repreneurs pour son bail, donc François doit repartir chez son ancienne coloc qu’il avait quitté avec tant de joie (semble-t-il).

Avec Denis et olivier on va se balader pour s’acheter des souvenirs. C’est la bonne période pour : Olivier rentre ce soir et moi demain soir. C’était une (bonne ?) idée d’Olivier : résultat, je flambe pas mal de mes derniers dollars en t-shirts, nounours, une tuque et … une plaque de voiture.
Ci-dessous, quelques photos de notre ballade sur Ste-Catherine a.k.a ste cat.

Je vous remets une photo de l’église déjà vue

décidément j’adore les fleurs sur les vitres du nouveau bâtiment de l’université Concordia

Voici une photo qui résume bien tout Montréal : des églises en plein milieux des building.

tout Montréal 2: un mix entre petits et grands immeubles

au fond, le centre des beaux arts que je n’aurais pas visiter. Tant pis.

ça y est on en envahi, les anti-bush sont partout !!!

Les marmottes des pubs de Bell

Le mont royal. Les gens avec les yeux les plus perçants pourront même voir la croix !

Je ne sais pas si je vous en avez parlé, mais dans « Going the distance », un « Road-Trip » version canadienne. Pendant le film il se retrouve par hasard à Montréal et devenir quel est le seul endroit dans la ville qu’ils vont visiter : le super sexe !!! vive la réputation de la ville :D J’ai demandé à Céline, qui y a déjà été deux fois, si le film avait bien été tourné dans le dit lieu, mais elle n’a pas encore eu le temps de voir le film.

Pour rester dans le même registre, le deuxième bar à danseuses, très connu sur ste cat : le château du sexe …

Les emplettes finies, je n’ai plus qu’à retourner chez nous

ma mission de l’après midi : faire rentrer tout ça dans la valise bleu que l’on voit au fond de ma chambre et ça y est rentré. En tassant un peu, j’ai même pu mettre un peu plus que prévu.

Ce soir, c’est soirée BBQ-Adieu chez Mathieu, avec ses colocs (dont Jean-Yves membre du COPEC) + Denis et François que vous connaissez bien :)
La soirée est bien sympa, on mange comme des rois (merci Mathieu) et je repars avec quelques albums de musique québécoise (merci Jean-Yves). En bref, une soirée bien sympa.
Alors que François et Denis continue la soirée avec des Efreeins (école de Denis), je rentre chez moi tranquillement.

(Posté après un mois, et 3 réinstallations de pcs … deux pour virus un pour crash, et un stage qui vient de débuter … alors soyez un peu indulgent ;) )

On était trop bien planqué !!! Une pleine au milieu d’arbre desservit par un petit chemin. On se débrouille vraiment de mieux en mieux ;)
On fait un tour sous le capot de notre voiture (Pontiac grand prix pour ceux qui auraient oublie) :

Engine, 3.8L 3800 Series III V6 SFI, Supercharged with Electronic Throttle Control (260 HP [149.2 kW] @ 5200 rpm, 280 lb-ft [378.0 N-m] @ 3600 rpm)
Soit tout simplement, la voiture de série la plus puissante que j’ai conduite. C’est vrai que le moteur faisait un joli bruit et qu’il était bien puissant (faire des burns avec une boite auto c’est pas très facile, mis à part, le test effectué à l’insu d’olivier en Floride : être sur le neutre, accélérer et mettre D :D )

Remarquez la différence entre les chaussures de denis. L’une a fait un tour dans la boue, l’autre non :D

Notre emplacement de camping était comme je le disais accessible par un petit chemin. Particularité de ce chemin, il était barré par un arbre mort. En entrant et sortant, nous avons bien pris la précaution de remettre l’arbre derrière. Et hop, incognito !!
Nous retournons par la suite à Gaspé. Il s’agit de la première étape de la colonisation du Canada. En effet, c’est la qu’en juillet 1534, Jacques Cartier posa pied à terre et pris possession du Canada au nom du roi de France, François Ier.
Ce n’est cependant qu’au début du XVIIIe siècle qu’un village de pécheurs fut implanté à Gaspé qui vécu longtemps au rythme des entreprises de pêches. Au cours de la seconde guerre mondiale, Gaspé s’est préparé à devenir la base principale de la Royal Navy en cas d’invasion de la Grande-Bretagne par les nazis, ce qui explique la présence de quelques infrastructures militaires dans la baie.
Aujourd’hui Gaspé reste une ville modeste (entre 15 et 20 000 habitants), mais est tout de même la principale agglomération de la péninsule gaspésienne.

Sans transition, ca me fait penser que j’avais écrit à une personne de Gaspé, juste avant notre départ dont j’ai trouvé le mail sur son blog et qu’elle ma répondue pendant notre trip. Si bien que ça n’a servi à rien :D
Bon allez, re-concentrons nous sur notre voyage.

On passe devant l’église de Gaspé, en fait la cathédrale du Christ Roi. Sa particularité : c’est la seule cathédrale en bois d’Amérique du Nord. La cathédrale de style architectural californien de type Shed (c’est mon guide qui le dit, alors ça doit être vrai ?) est érigé sur la base d’une cathédrale qui devait être construite pour célébrer le quatrième centenaire de l’arrivée de Jacques Cartier, mais qui ne fut pas finit, faute de moyen … Comme quoi, ça leur arrivent aussi aux québécois de faire des erreurs dignes du hit parade ‘combien ça coûte ?’ :D

En face de la cathédrale, on voit croix de Gaspé, datant de 1934, commémorant l’arrivée de Jacques Cartier au Canada. Au moins ils ont réussi à faire ça...
Pour parler une dernière fois de lui : il s’agit d’un navigateur breton qui quitta Saint-Malo le 20 avril 1534 avec deux navires et 61 hommes pour arriver, comme je vous l’ai déjà dit précédemment, en juillet 1534 à Gaspé. Et je ne sais pas trop pourquoi, il avait décidé de planter une croix en bois lors de son arrivée. Alors voila cette croix permet aussi de se rappeler de la croix que note ami Jacques avait planté.
Nous passons devant une des écoles des la Commission scolaire des Chic-chocs.
Le plein et on repart de Gaspé qui ne présente plus grand-chose d’intéressant à voir.

Sur le chemin vers Percé, nous faisons régulièrement des arrêts pour admirer le paysage et accessoirement prendre des photos.

salut ;)

Une jolie grève

Franchement, ça ne vous fait pas penser à ste-marie-la-moderne ?

La Cote est très cute

Mais qu’est ce qu’ils prennent en photo ?
Ne serait ce pas le fameux rocher percé, emblématique du Québec (bah oui, il est en couverture de mon guide, alors c’est qu’il doit représenter le Québec pour certain) ???
Bah oui !!!
Mon guide, dis même que le rocher Percé est au Québec, ce que le Pain de Sucre est au Brésil. C’est vous dire !!!

Je vous mets une photo d’une chapelle que je trouve bien jolie.

En plein virage, je remarque une aire qui doit offrir une belle vue.
C’est alors que j’effectue un des arrêts super court, dont j’ai pris l’habitude de faire lorsque l’on remarque un truc sympa, qui font que les freins de la grand prix chauffent fort.
Regardez la route, on se croirait en rallye, d’ailleurs ça me fait penser que quelques fois, on a emprunté des routes limites de montagnes qui étaient bien sympa à conduire. (Je sais ce n’est que l’impression d’une personne qui passe par là une fois et qui plus est en vacances)

Et finalement, nous avons seulement une vue sur la cote. Bon c’est joli, mais le rocher percé nous attends, alors on ne va pas s’éterniser.
On se dépêche pour rentrer à Percé et se gare sur un micro parking à proximité d’un escalier donnant accès à la plage.

Pendant que mes chums se précipitent au pied du rocher (d’ailleurs on a eu bien de la chance, car on est arrivé à marée descendante et la mer était déjà assez reculée, donc on avait accès à l’île sans se mouiller les pieds), moi je rempli un sac de la bouffe, car c’est bientôt l’heure du dîner !!! (pas fou le gaetan)

on est arrivé d’en haut

Je ne sais pas qui prends cette photo d’un inuksuk, mais ça me permet de vous en parler, grâce aux informations trouvées sur http://www.pilloud.net/francis/inuksuk.html

Un Inuksuk - Des Inuksuit : Qui agit à la place d'une personne
Inunnguaq, comme une personne

Un Inuksuk est un empilement de pierres qui peut communiquer sa connaissance, essentielle pour survivre dans l'Arctique.
Les Inuksuit ont étés utilisés par les Inuit pour servir de messagers à la place des hommes.
Pour ceux qui comprennent leur langage, ils sont des aides bienvenus lors de voyages arctiques, car ils indiquent des directions comme les bons endroits de chasse et de pêche, ils indiquent où est la cache à viande, où l'on peut se reposer...
Pour avoir plus d’informations, je vous invite à aller lire la suite sur le site dont je vous ai donné le lien plus haut.

francois veut faire le tour du rocher. Mais bien que l’on soit proche de la marée basse, il reste encore de l’eau, et les algues rendent les galets fort glissants.

Aller, zou on mange sur le rocher !!

Ce que je retiendrai de Percé, en plus de son caillou qui attirent des milliers, si ce n’est des millions de gens, c’est qu’en basse saison c’est une ville fantôme, qui doit se transformer (en tout cas d’après l’allure extérieure des bâtiments que j’ai pu voir) en Disney land tous les étés …
En tout cas, heureusement qu’ils ont ça et l’île Bonaventure (j’en reparlerai plus tard), car sinon je me demande bien de quoi cette toute petite ville (même pas 4000 habitants) vivrait ?


J’aime l’église en complet décalage avoir tout ce que l’on peut voir. Ils ont fait un mixe château / église. C’était peut être pour faire des économies ? A moins qu’ils ne la transforment en boite de nuit, la nuit venu ?
On s’aventure ensuite sur des chemins vers une cascade.

Courageux, mais pas téméraire, je ne préfère pas tenter de monter ça en voiture. Neige boueuse + cote + pneus 4 saisons ça ne me semblait pas faire un bon mélange. On poursuit donc le reste du chemin à pied

pour trouver au bout de quelques mètres une cascade, avec une petite statue d’une vierge marie à son pied.
Tous ? non francois reste à la voiture ecrire une carte

François est passé, Denis et la porte l’ont remarqué … Par la suite, avant de rentrer on trouve une bifurcation pour aller vers des points de vues sur la ville :

On peut donc encore admirer la ville et le rocher.
Ce qui m’impressionnera et que l’on ne voit pas très bien sur cette photo, c’est la grandeur du camping. Il doit être aussi grand que la ville !!!!

Percé et l’île Bonaventure : un Rocher – une île – un parc national, comme ils disent par ici. Ca sera d’ailleurs une de mes grandes déception de notre voyage : les navettes vers l’île ne débutent que mi mai. C’est vrai que c’est la pire saison, mais on peut quand même bien s’occuper … mais pas aller voir les oiseaux sur l’île :(

Pendant que je fais des multiples emplettes dans un magasin attrapes touriste du coin (faut bien acheter des souvenirs !), Francois tue sa carte de téléphone avec Julie.

Clin d’œil pour mes parents qui apprécieront je l’espére.

Viola le magasin où j’ai fait le plein de souvenir

Aller encore une photo devant l’emblème du Québec : un rocher de 400m de long pour 88m de haut. Mon guide m’apprends que son nom lui vient des ouvertures cintrés naturelles à la base de la paroi (bon ça je le savais) et qu’une seule de ces ouvertures subsiste suite à l’effondrement de la partie est du rocher au milieu du XIXe siècle et enfin qu’il est possible de voir des milliers de fossiles enfermés dans le calcaire (ça je ne savais pas). Moi la seule chose que j’ai vu aux abords du rocher, ce sont pleins de mouettes qui ont chiées à peu prés partout où c’est possible … :|

Ce sont vraiment toujours les mêmes dehors
Bon ça y est on a fini le premier circuit que nous proposait notre guide. Finalement ce matin on aurait peut être du retourner au parc florillon, car la on ne sait plus trop quoi faire. On décide de continuer notre chemin le long de la cote, vers l’est et de commencer le deuxième parcours proposé : la baie des chaleurs.
On arrive rapidement à Chandler

Où notre guide nous indique que l’on peut apercevoir l’épave d’un bateau échoué, plus exactement l’épave brisée du cargo péruvien Unisal. Alors on ne distingue pas grand-chose, peut être car on doit être à marée haute. Je vous ai mis la photo de ce que nous pensions être l’épave, sans certitude aucunes …
Bon, voila pour la baie des chaleurs, y’a vraiment pas grand-chose à voir.
Francois repere une reserve dans le guide, nous voila parti pour la réserve faunique de port-daniel.

francois inspecte les cabanes que des personnes viendront surement occuper cet été …

oliv tu regardes quoi ?

ah ok tu cherches les poissons ;)

Bon y’a pas grand-chose à voir, alors on se tente le belvédère « la montée »
Bah dis donc il porte bien son nom, on monte, on monte, on monte, …

pour arriver en haut, où … y’a rien !!!

y’a vraiment pas grand chose à voir :( DEGOUTE
On s’est fait chier à monter 1km de pente pas mal raide à pied pour RIEN !!!! En même temps on ne pouvait pas savoir qu’il n’y avait rien

J’adore ces photos du soleil
Francois nous déniche un nouveau truc dans le guide : le parc de Miguasha,

le deuxième site de fossile en importance dans le monde

où se trouve le musée de paléontologie de L’UNESCO.

J’ai pas bien compris la symbolique …

Y’a trois fois rien et en plus dans l’hypothèse où tu trouverais un fossile sur le bord de l’eau, tu ne peux même pas le garder !!!

ca claque ses couleurs de coucher de soleil sur l’eau !!!

hey salut ;)²

Le nouveau Brunswick, de l’autre coté de la rive, semble plus industrialisé

On s’arrete au milieu de la route pour voir un nid

Il nous reste encore une journée de voyage. On se demande ce que l’on va faire. C’est alors que sur un consensus général on se motive pour aller au nouveau Brunswick. On essaye de se renseigner auprès de québécois(e)s en bordure de la province que l’on souhaite visiter, afin de savoir ce qu’il y a à visiter, mais ils ne le savent pas. La plupart semblent ne même pas y avoir été un jour …
Cool, tant pis, on tente quand même.

Arrivé la bas, on pensait tous qu’ils parlaient anglais et que le systéme métrique n’avait plus court. Alors on rentre dans l’ordinateur de bord pour passer le compteur de km/h à mph. La petite route que l’on emprunte, au bord de la riviére nous séparant du québec est limité à 60, mais il n’y a pas d’unité. Tant bien que mal, j’arrive quelque fois à 60mph …
Plus tard, on a compris, qu’en fait, les métres avaient bien cours dans TOUT le canada, si bien que je roulais à 60 MPH au lieu de 60 KMH … D’après une conversion fait maison (mph x 1.609 = kmh), je roulais donc à peu prés à 96km/h sur une route fort dégradée pour ne pas dire pourrie

On s’arrête enfin souper devant église au bord de la route, grace aux provisions faites chez le dépanneur en sortie du québec.

test photo de denis en nuit : non concluant
Je commence à être bien fatigué, si bien que le premier emplacement que l’on trouve, on plante la tente et on dort.

voila la route qu’on a fait aujourd’hui

Aujourd’hui va débuter ce qui s’annonce déjà comme mon dernier voyage lors de mon séjour.
La destination et les personnes qui m’accompagneront ont été longues et difficiles à déterminer.
Au début on avait prévu de se faire un voyage en Gaspésie en lieu et place de la fin de semaine à Boston. Du coup c’était un peu tombé à l’eau. Puis Marie m’avait proposé de passer quelques jours dans la région de Charlevoix. Ensuite, l’amie de Marie se rendant compte qu’elles avaient encore le papier vert pour quelques jours voulait aller aux USA, à Boston. C’est alors que j’ai eu l’idée folle d’aller à Chicago ou Detroit. Denis, François et Olivier étaient emballés. Mais finalement Marie et sa copine nous lâche. Avec Denis on ressort l’idée d’aller en Gaspésie. François est moyen chaud vis-à-vis de son stage et Olivier ne veut pas passer vers Tadoussac, car il y a déjà été (le salaud !!! ;) ) Moi, je ne veux pas rester à ne rien faire, alors je motive les troupes, réduit la durée à quatre jours et finalement tout le monde est ok. On sera donc la même gang que pour la Floride : Olivier, Denis, François et moi. On ne change pas une équipe qui gagne ;) On décide de partir ce midi après le partiel de Denis et François direction la Gaspésie. Retour prévu dans la nuit de jeudi à vendredi. Comme ça François ira bosser vendredi et Olivier aura un peu de temps pour se préparer, car il rentre en France vendredi soir.

Ouf ! Zavé tout compris ?

Ce matin pour moi c’est la course, tout d’abord je dois finir de préparer mes affaires pour le voyage. Ensuite, je veux passer à la Poste pour savoir si je peux envoyer mon bâton de hockey. Arf trop grand. Il fait 1,70m, mais le max pour la France c’est 1,50m et non 2m comme pour le canada !!!!! Ils me disent de voir avec Purolator, leur prestataire de service. Je leur tel, pas possible. Je tente ensuite avec Fedex. Eux ils veulent bien, mais 300-400$ pour envoyer un bâton à 40$ ça me tente moyen. Alors il me reste deux solutions, soit je lui coupe 30cm et je peux l’envoyer. Soit il reste là. Je sens déjà que je risque de choisir la deuxième solution.

Entre deux mes parents me tel.

Et pendant tout ce temps les aiguilles de ma montre tournent, tournent….

Je vais ensuite au centre ville pour louer la voiture. Mais il faut au préalable poser mes affaires chez Olivier, car c’est que je suis un peu chargé : œ sac d’habit propre et plein de bouffes, dont un ‘petit’ plat de riz assaisonné avec saucisses et haricots rouges :D et 2 cakes que j’ai préparé la vielle : un sucré (chocolat blanc, raisin sec) et salé (jambon, pignons [merci Oliv et Lydie ;) ], mais pas cheddar car j’ai oublié). Décidément, la recette de Lydie est trop bien !!! Sans compter que je rapporte un sac de vêtements à laisser dans la buanderie de l’appart d’Oliv. Ce sont des vêtements que je donne (vêtements usés, dont au moins 3 jeans … Ca me fait penser que j’ai tué au moins 5 jeans cette année !!!!). Ca me fera un peu plus de place dans mes valises qui risquent de ne pas être facile à fermer !!! En plus de tout ceci, je n’ai pas oublié de prendre les grilles de Soduko que j’avais imprimé pour la Floride, mais qui n’avait pas encore était résolues ;)


oliv prépare ses bagages ?

Je passe chez Via Route et Thrifty qui étaient fermés hier après midi quand j’ai essayé de passer chez eux. J’ai le choix entre une voiture à 300$ chez Via Route avec une franchise de 1000$ ou 400$ chez Thrifty avec 0$ de franchise.

Pas sur, je repasse chez Oliv pour que l’on soit sûr.
Il est d’accord avec moi, on loue chez Via Route !

Allez c’est reparti, cette fois ci je reprends des sacs.
Karen et Olivier me rejoignent avec le reste des sacs où je loue une Pontiac Grand Prix, la même que tatane avait pris pour faire le voyage Toronto-Montréal (lors du WE invasion des PVTistes à Mtl).
Et encore une fois, on se fait avoir : on a une voiture sans lecteur CD MP3 !!! Arg !!!

C’est alors l’heure pour nous de partir chez l’ami d’Olivier, à Beacon’s field afin de lui re-emprunter ses tentes. (D’ailleurs super merci l’ami si tu passes sur mon blog, tes tentes nous ont été super utiles !!!!!!). Alala, ce n’est pas la porte à coté et il est presque déjà l’heure de RDV que l’on a donnée à François et Denis.

Piout, 30-40 min de route et nous revoilà dans le centre ville de Montréal. Mais il faut faire un arrêt imprévu chez Olivier, car on a oublié de prendre les cartes routières du Canada. On ne sait jamais, ça pourrait être utile :D

Boum (c'est le festival des interjections qui servent à rien, mais vu que ca me passe par la tête et que je trouve ca sympa, je vous en fait profiter), Olivier fait l’aller retour à 200 à l’heure et on file à Poly.

François et Denis, nous attendent déjà. Je leur explique où j’ai garé la voiture et j’emmène Karen avec moi, direction polytechnique. En effet, vendredi dernier, mon tuteur de stage, m’a planté, il n’était pas la au RDV qu’on avait fixé !!!! Je passe donc une dernière fois à polytechnique voir mon professeur savoir si je n’ai pas des choses à changer sur mon rapport. Ca me permet de dire un dernier au revoir à Marc, Désiré et Raouf et par la même occasion de faire visiter très rapidement le campus de l’UdeM et polytechnique à Karen.

C’est bon, mon rapport convient à mon prof, je lâche Karen, que je ne reverrais plus avant son départ en France, encore un au revoir …, et coupe à travers les bois pour rejoindre la voiture.


On doit avoir une heure de retard sur notre planning, mais ça y est on est enfin prêt pour le départ !!!!

On sort rapidement de montréal. Je mets un bout de temps à comprendre comment fonctionne le limitateur, mais à force de persévérer, je trouve ;)

Au bout d’une grosse demi-heure, on passe devant le mont st-hilaire (faudra que je demande à marc s’il y a un lien avec sa famille :D)

Olivier va nous faire quelques photos artistiques :

Soucoupe volante ou bouton du panneau de contrôle central ?

Reflet inespéré sur le rétroviseur intérieur.

un panneau qu’on voit souvent dans les films. J’espère que l’on pourra voir des caribous lors de notre voyage !!!!

Puis deux bonnes heures plus tard, nous voilà à Lévis. La ville en face de Québec City.

On s’arête un peu profiter du paysage et voir le château Frontenac une dernière fois.


qu’est ce qui sort du coffre ?


Vu que nous avions vu qu’il y avait des super marchés entre notre point de vue et l’autoroute, on s’arrête faire le plein de liquide … et Denis et olivier prennent forcement de la bière. Ils ont pris une sacrée habitude depuis la Floride !!!

Le coffre bien rempli on est reparti pour la Gaspésie.

et tu roules, tu roules, tu roules, …

on voit pas mal de belles églises en route

Avant de partir, j’avais questionné un peu Jean-Luc, mon binôme en LOG2000, savoir ce qu’il y avait de bien à voir, car je savais qu’il habitait à Rimouski. Dommage qu’il finissait ses partiels en fin de semaine, sinon on aura pu faire le voyage ensemble et peut-être même squatter sa roulotte …
Enfin, ça ne s’est pas fait, en tout cas, il a pu m’indiquer quelques trucs à voir.

Parmi ces trucs, il m’a dit d’absolument aller au parc du bic.

C’est dans le bas-saint-laurent, un peu avant Rimouski. Selon Jean-Luc, je n’ai pas pris le soin de vérifier, on pourrait y voir un des 10 plus beaux couchers du soleil au monde. Rien que ça !!!

tout le monde se hâte ….
Je peux vous dire qu’on était impatient d’y arriver et surtout, on avait prévu notre horaire en fonction de ça.

Alors en partant de Montréal, j’avais un peu peur que l’on le loupe. Mais en fait, c’est bon on arrive même presque en avance :D

On entre dans le parc national, vide comme euh … j’en sais rien. -> vide comme vide !!!

On trouve le chemin vers une petite baie/crique.

la baie du ha! ha ! pour être plus précis
Et là première surprise : il y a encore de la neige. Nous sommes début mai et il reste de la neige.

(Commentaire du 2/6/2006 date à laquelle j’écris l’article : Il a neigé il y a 2-3 jours en France, alors en fait plus rien ne m’étonne concernant la neige. Sauf peut-être s’il en tombe en août en Bretagne … et encore !!!)

et moi j’aime bien la neige :)
Ca nous fait bizarre d’encore en voir. Deuxième surprise : que c’est beau !!!



On a pris entre 150 et 200 photos du coucher de soleil, alors vous comprenez bien que je ne pourrais toutes vous les montrer. On a tous photographié le même endroit, mais la sensibilité du photographe et les nuances rendues par les appareils photos étant tellement disparates, sans parler du fait que les nuages bougeaient et le soleil descendant peu à peu les couleurs variaient, fait que pratiquement chaque photos étaient différentes. Le problème, c’est que 95% des photos sont super jolies, alors autant dire que la sélection a été des plus difficile, mais j’ai quand même réussi à faire ressortir une sélection d’une 20aine quelques photos.
Je vous laisse contempler ces quelques photos, pendant qu’avec François je vais m’amuser à faire des ricochets ;)















des fois on se prends même pour des stars ;)













Je sais j’abuse, mais que c’est beau !!!!

On prend ensuite notre repas, mais François commence à nous parler d’ours. Alors on prête bien attention aux bruits dans les bois :D Mais en fait avec du recul, il n’y a pas d’ours dans ce parc !!!

François se saoule pour oublier … oublier quoi ? les exams ? sa future ex coloc ? que Denis lui a coupé un cheveu pendant qu’il dormait ? je ne sais pas, mais il boit pendant ce temps :D
Le repas finit, je reprends le volant. Je m’arrête vers Grand-Métis, car François a vu qu’il y a le jardin de Métis dans le coin. Il parait que c’est très joli (en tout cas, d’après mon guide Ulysse du Québec, qui ceci dit en passant nous sera fort utile).
Je prends un petit chemin, arf, ça arrive vers des maisons. On voit un mec à pied, on lui explique que l’on cherche un coin où poser notre tente. Super sympa, il nous propose de venir camper dans son jardin. Trop la classe !!!!!
En plus, il est super sympa, il nous passe une lampe torche, nous propose d’aller chez lui pour faire la grosse commission … trop trop bien.
Ne voulant pas abuser de son hospitalité, on se contentera de squatter quelques mètres carrés de sa pelouse.

La tente montée,

les dents brossées. Tout le monde dans la tente sous une épaisse couette, car il ne fait pas très chaud. Il fait pas frette, mais pas loin :D

Voila, l’itinéraire de notre parcours. J’ai du faire un petit 600kms.

Cet après midi, j’emballe mon bâton de hockey pour essayer de le faire envoyer en France par la poste, tout comme mes patins hier, mais, c’est trop grand.

Ils me demandent d’essayer à la ‘grande poste’ près du marché jean talon. Car là où je vais, sur la plaza st-hubert, ce n’est qu’une poste dans un buraliste :D

Durant l’après midi, Chantal et son frère ont débarrassé la cuisine, qu’ils ont commencé à repeindre.

De fait toute la cuisine se retrouve temporairement dans le salon … J’ai des photos de Chantal en train de peindre derrière la cuisinière, mais elle m’a demandé de ne pas les diffuser, alors … malgré le fait que cela me démange, elles n’iront pas sur le ouébe :D

Pour clore la journée, il a été prévu de faire un repas avec Marc et sa femme a.k.a. ‘le boss’.
RDV au Bâton rouge un restaurant prés du centre bell.
Sur le chemin, on est assailli par de jeunes filles :D Mais on est déjà en retard alors on ne fait que redoubler l’allure.

Sur place, Marielle et Linda, sa coloc sont déjà arrivées, mais à la grande déception de François et moi-même, le boss n’est pas la :’(

Heureusement Marc est quand même la !!!
Marc, spécialiste, nous conseille de prendre des ribs -Travers de porc-, spécialité de la maison parait-il.

Moi, conciliant j’en commande une livre tout comme Marielle et Marc,

pendant que Denis mange son premier vrai steak depuis qu’il est au Canada !!!

tu ne veux pas être prise Karen ?

ah si :)


Ce fut la galère pour choisir le restaurant, mais je pense que nous avons fait un bon choix :) C’était super bon !!!